JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2024
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Samedi 21/09/2024 Horaires Places disponibles Visite guidée de 10h30 à 11h30 Complet
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Quelques images
La pagode Van Hanh en quelques mots
La pagode Van Hanh est située au 3, rue du Souvenir Français, 44800 Saint Herblain. Elle est la première et aussi la seule Pagode bouddhiste à l'Ouest de la France. Elle est issue de l'Association Bouddhique de l'Ouest, composée des refugiés vietnamiens et vietnamiens-laotiens et créée le 1er Mars 1987 sous le patronage du Vénérable Président du Conseil Administratif de la Congrégation Bouddhique Vietnamienne Unifiée d'Europe. Plus tard, cette association a pu acquérir une petite ferme et a transformé cette ferme en un lieu de culte des Trois Joyaux, où les bouddhistes peuvent mener des activités culturelles et la pratique du Dharma.
En 1996, le Président du Conseil Administratif de la Congrégation Bouddhique Vietnamienne Unifiée d'Europe a nommé le Bikkhu Thich Nguyen Loc Président, responsable de la pagode Van Hanh . Depuis, sous la direction du Vénérable Thich Nguyen Loc, l'association a acquis un terrain adjacent pour agrandir la surface de la petite ferme qui est devenu un temple bouddhiste. En septembre 2002, un permis de rénovation a été octroyé par la ville de St Herblain, et en avril 2004, les travaux ont commencé pour s'achever en juin 2008.
Se situe dans une zone non-constructive de la ville de Saint Herblain, la pagode Van Hanh n'a pu augmenter le volume du bâtiment existant, et a dû se contenter de le restaurer. Les architectes ont dû transformer la petite ferme en un pavillon portant des caractéristiques architecturales d'une pagode asiatique, tout en respectant les exigences urbanistes locales. En effet, on retrouve le signe distinctif des pagodes traditionnelles dans les courbes de la toiture aux coins incurvés.
Lire la suite... Dans l'ensemble, la pagode comprend :
- Le bâtiment principal de 2 étages qui abrite le sanctuaire au 1er étage, et le réfectoire ainsi que l'autel du Patriarche Bodhidharma au rez-de-chaussée.
- Le bâtiment secondaire qui héberge le bureau, le hall de culte des défunts, des habitations, la cuisine et le grenier, le tout relié au flanc gauche du bâtiment principal.
- Le portique à trois entrées,
- Le pavillon de la cloche,
- Le jardin de sérénité,
- La montagne en miniature (un assemblage de pierres et rochers disposés en forme de montage), le bassin et le ruisseau,
- Le jardin paysagé.
Devant le bâtiment principal, à la place de la galerie des gardiens célestes, se trouvent 4 colonnes entièrement sculptées, dont la base et le sommet sont décorés de fleurs de lotus. Deux gardiens de la Loi ou Protecteurs du Dharma en pierre bleue, 1,80 m de hauteur, sculptés à Yongkang (Zhejiang, Chine), se postent des deux côtés de l'entrée du bâtiment.
L'intérieur du sanctuaire est décoré d'une façon simple et épurée mais solennelle. Au fond, se trouve la statue du Bouddha historique Shakyamuni, tenant une fleur de lotus dans la main, dans la posture "la fleur du Bouddha et le sourire de Mahakasyapa". Cette statue de 2,50m de hauteur est en bois de Nanmu, sculptée a Ningpo, Chine. Elle est posée sur une base en forme de fleur de lotus, soutenue par 4 Vajrahara (gardiens du Bouddhisme).
Sur le devant de la base, est sculptée une représentation de l'assemblée qui suit l'enseignement du Soutra de Lotus. Derrière la statue est l'aura du Bouddha dans laquelle apparaissent ses innombrables corps de manifestation (Nirmanakaya), le tout sculpté très minutieusement. A gauche du Bouddha, se trouve la statue du Bodhisattva Manjusri, personnification de la Sagesse, assis sur un tigre, et à droite, le Bodhisattava Samanthabhadra monté sur un éléphant blanc à 6 défenses, symbole de la vérité et la pratique. Les deux Bodhisattvas sont en bois de camphre, sculptés à Wenzhou par des artisans ébénistes détenteurs d'une longue tradition et expérience.
Les statues du Bouddha et des deux Bodhisattvas sont posées sur des meubles en bois rouge (Afzelia Xylocarpa), produits du Vietnam, et sculptés par des artisans issus des villages corporatifs de Hue (Vietnam) dont l'expérience est héritée des générations d'ébénistes fournisseurs du palais royal.
La disposition de l'autel est simple et harmonieuse. Les statues ne sont pas imposantes mais majestueuses et sereines, l'art de la sculpture ayant atteint un niveau très élevé… C'est pourquoi le sanctuaire de la pagode Van Hanh dégage une atmosphère chaleureuse, propice au recueillement, grâce à laquelle les visiteurs y trouvent la paix intérieure, loin de toute tension et anxiété de la vie mondaine…
Plan de visite
(1) Le portique à trois entrées
(2) Le pavillon de la cloche
(3) La maison ancienne traditionnelle
(4) Le petit bassin et la montagne en miniature
(5) Le jardin du repos des âmes
(6) Le grand bassin et le ruisseau
(7) Le bâtiment principal
(1) Le portique à trois entrées
Il s'agit d'un symbole architectural caractéristique d'une pagode en Asie en général, et au Vietnam en particulier. Depuis des millénaires, l'image d'une pagode avec son portique à trois entrées est profondément ancrée dans la conscience du peuple vietnamien, car il est si familier, si proche et parfois tellement sacré !
Le portique comporte trois ouvertures qui symbolisent les trois portes menant à la libération: la sagesse, la compassion et la méthode.
La Sagesse nous aide à percevoir la nature de tous les phénomènes, l'absence d'un soi inhérent, à atteindre la réalité ultime, et à nous libérer de toutes les chaînes des facteurs perturbateurs. Basée sur cette sagesse, le pratiquant fait apparaître en lui la Compassion, éprouve un amour sans condition pour tous les êtres au point de vouloir les affranchir de la souffrance par différentes méthodes, adaptées à l'aptitude et à la capacité de chacun.
(2) Le pavillon de la cloche
Est construit sur un plan carré. Il a 8 toitures aux coins incurvés. Le haut et le bas des colonnes sont décorés d'une fleur de lotus. Il abrite une grande cloche en bronze de 500 kg, fondue au Vietnam, à la forme traditionnelle.
La robe de la cloche est décorée de lignes en relief, gravées de dragons et de deux gathas, en Vietnamien et en Chinois, à réciter chaque fois que l'on la fait sonner en faisant frapper une poutre en bois suspendue contre l'un des cercles en relief de la cloche représentant les points de résonance.
(3) La maison ancienne traditionnelle
La maison ancienne traditionnelle
Les “nhà vườn”, “nhà rường” ou maisons-jardins sont un type de maisons traditionnelles à panneaux que l'on trouve généralement à Huế - ancienne cité impériale et capitale du Vietnam.
La charpente de la maison est construite à partir de bois dur savamment taillé. Pas un morceau de clou ni de métal n'est utilisé pour assembler les différentes parties de la charpente de la maison.
Le “nhà rường” est assez bas avec un toit pentu, ce qui fait que la maison manque de lumière. Afin de minimiser ce défaut, les Huéens multiplient les portes pour que la maison devienne plus lumineuse et aérée.
La structure ainsi que l'intérieur du “nhà rường” sont en bois précieux. Les plates-formes d'autel, les panneaux de calligraphie, les lits de planches, les armoires etc., simples ou délicatement sculptés, sont en bois dur.
Un lit en planches n'est pas seulement utilisé pour dormir, mais sert également de coin salon ou de salle à manger.
Ce type de maison est un des symboles de la culture vietnamienne notamment le culte des ancêtres.
(4) Le petit bassin et la montagne en miniature
Le petit bassin avec une montagne en miniature, les petites maisons, les figurants et les poissons rouges qui nagent « dans les arbres ».
(5) Le jardin de repos des âmes
Le jardin de repos des âmes est le dernier lieu de repos éternel de toute une vie humaine !
En créant ce jardin de repos des âmes, la pagode Van Hanh voudrait transmettre ainsi un message d’amour : témoigner sa reconnaissance, envers les parents, les ancêtres, les proches et tous les êtres… Cette reconnaissance permet d’obtenir l’ordre dans le monde, les principes moraux, l’humanisme, la paix et le bonheur. Elle permet aussi la pratique du Dharma en vue de la Terre Pure. En ce lieu les gens vivent avec le corps et l’âme en paix, dans le bonheur, en dehors de toute souffrance.
En vénérant les disparus ici, en cet endroit paisible avec le chant des prières quotidiennes, nous souhaitons que nos proches puissent renaître dans la Terre Pure.
(6) Le grand bassin et le ruisseau
(7) Le bâtiment principal
Le bâtiment principal est composé de 2 étages :
■ Au premier étage : Abritent le sanctuaire, la salle de prière, les statues des bouddhas et des bodhisattvas, le balcon, la bibliothèque et les habitations.
■ Au rez-de-chaussée : Le réfectoire, l'autel des patriarches, l'autel des ancêtres et des défunts, la cuisine et les bureaux.
■ Devant : Deux statues de gardiens Protecteurs du Dharma se postent des deux côtés de l'entrée du bâtiment.
Bouddha Sakyamuni
La salle de prières au premier étage du bâtiment principal (voir Point 7 sur le plan de visite ) est occupée par la statue du Bouddha Shakyamuni de 2,50m de hauteur, sculptée en bois de Nanmu à Ningpo-Chine, tenant une fleur dans sa main. Il s'agit d'une image symbolique qui existe uniquement dans le bouddhisme mahayaniste, spécialement dans l'école du Zen.
● Bouddha est un personnage historique, nommé Siddhârta Gautama, appartenant au clan des Sakya, fils du roi Suddhodana et la reine Mahamaya du royaume Kapilavastu, un ancien territoire au nord de l'Inde, situé aujourd'hui dans le sud du Népal. Le prince Siddhârta n’était pas Bouddha à la naissance. Il devint ainsi Bouddha grâce à ses efforts et ses pratiques pour atteindre l’éveil.
● Depuis la jeunesse, le prince Siddhârta ne cessa pas à poser les questions sur la vraie nature des souffrances des êtres : la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort. Il a compris que le bonheur humain est si fragile, et en réalité, il y a plus de souffrance que du bonheur. Il a donc décidé de quitter son palais luxueux pour partir à la recherche de la vérité.
● Après cinq années parcouru dans les forêts et les montagnes lointaines pour rechercher un maître qui puisse l’enseigner la bonne voie ; puis six années consécutives vécu en vie ascétique, le prince Siddhârta a décidé enfin de renoncer à la vie d’ascète pour passer à la méditation assise sous l’arbre de Bodhi. Pendant 49 jours, il a lutté avec courage contre l’esprit tentateur qui essaya de l’empêcher et l’a finalement vaincu. Après ce moment-là, Siddhârta a éradiqué toutes les souillures pour atteindre l'illumination, à l’âge de 35 ans.
● Siddhârta est appelé Bouddha parce qu'il a réalisé une vision transcendante sur les Quatre Nobles Vérités et s’est détaché de la voile de l’ignorance pour atteindre l’illumination. Avec sa grande aptitude de propager les enseignements, il est aussi appelé « Parfait Eveil ».
Lire la suite... ● Que symbolise l'image de Bouddha tenant une fleur de lotus dans sa main?
- Cette image a pour origine un enseignement du Dharma qui s'est déroulé sur le Pic des Vautours.
● Un jour, sur le Pic des Vautours, devant une assemblée très nombreuse de ses disciples, le Bouddha n'enseigna pas comme d'habitude mais leva silencieusement une main tenant une fleur. Tout le monde, médusé, ne comprenait pas la signification de ce geste. Seul le vénérable Mahakasyapa se mit à sourire. Le Bouddha s'adressa aux Bikkhus ainsi :"J'ai un Dharma véritable, insurpassable, que je remets à Mahakasyapa. Mahakasyapa est le refuge des Bikkhus, comme le Tathagata est le refuge de tous les êtres". Les maîtres Zen de cette époque ont traduit cette phrase comme suit : "J'ai le trésor des yeux du Dharma véritable, l'esprit subtil du Nirvana, le vrai forme-sans-forme, et la merveilleuse porte du Dharma qui ne se repose pas sur les mots ou des lettres, mais sur une transmission spéciale au-delà des écritures. Je le transmets à Mahakasyapa".
● Le Bouddha a beaucoup enseigné, a transmis beaucoup de pratiques pour le bien de tous les êtres. Cependant, le Nirvana est un état qu'il faut réaliser par soi-même, une expérience gagnée par sa propre pratique, une perception directe de la Vérité ultime que l'on ne peut partager au travers des raisonnements ou des discussions. Comment traduire cette expérience en paroles ? En réalité, dans le Bouddha-Dharma, il y a une connaissance à laquelle on peut accéder grâce à la réflexion, à l'étude, qui est exprimée en paroles ; mais il y a aussi une autre au-delà de toute réflexion, de tout concept, et qui ne peut être exprimée en paroles.
● Sans paroles, sans un mot, comment peut-on la comprendre ? Il faut emprunter une image pour exprimer l'inexprimable. "Tenir une fleur" est la méthode d'ouvrir le trésor de la sagesse au-delà des discours ou des perceptions dualistes. Quand toutes les perceptions dualistes ont cessé, se révèlera en chaque être humain la sagesse primordiale, ineffable et indifférenciée, dont la présence lui est inhérente.
● C'est pourquoi, quand le Bouddha tenait la fleur pour montrer cette connaissance et quand Mahakasyapa répondait par un sourire, ils démontraient cette transmission "d'esprit à esprit", celui du maître et du disciple, qui a atteint la non-dualité. Il s'agit du merveilleux esprit du Nirvana.
Bodhisattva Manjushri
La statue du bodhisattva Manjushri mesure de 1,50m de hauteur, sculptée en bois de camphre à Wēnzhōu-Chine, se trouve à droite du Bouddha Shakyamuni dans salle de prières au premier étage du bâtiment principal (point 7 sur le plan de visite).
● Le bodhisattva Manjushri incarne l’esprit ou l’atteinte de l’éveil par les voies de l’esprit. Manjushri a pour plusieurs significations : bienfait admirable, bonté admirable, bonheur admirable et aussi digne disciple du Dharma. Dans la tradition du bouddhisme du grand véhicule (Mahãyãna).
● Représenté sur le dos d’un lion vert, tenant à la main droite une épée tranchante, à la main gauche une fleur de lotus verte (ou le soutra de la sagesse ou la perle de l’esprit), le bodhisattva Manjushri brandit au-dessus de sa tête une épée de feu qui est l’arme spirituelle pour briser les chaînes de l’ignorance et de l’affliction qui lient les humains aux douleurs et malheurs du cycle de la réincarnation sans fin, pour les emmener vers la Spiritualité parfaite.
Lire la suite... ● La fleur de lotus dans sa main gauche représente la qualité lavée de toute affliction et cela signifie que le Bodhisattva dans l’esprit de compassion vient au monde pour sauver les êtres humains sans être sali par les impuretés de la vie, gardant ainsi toute sa sérénité. S’il tient le soutra de la Sagesse, il représente l’esprit d’éveil.
● Le lion est le symbole de la force de l’esprit – c’est le roi des animaux à la force immense qui inspire le respect aux autres animaux par son rugissement – le bodhisattva a acquis l’esprit parfait et par sa bonne parole peut détruire toutes les mauvaises influences.
Bodhisattva Samantabhadra
La statue du bodhisattva Samantabhadra mesure de 1,50m de hauteur, sculptée en bois de camphre à Wēnzhōu-Chine, se trouve à gauche du Bouddha Shakyamuni dans salle de prières au premier étage du bâtiment principal (point 7 sur le plan de visite).
● Le bodhisattva Samantabhadra possède d’innombrables vœux et apparaît sur toutes les terres de Bouddha, mais a une relation privilégiée avec le bouddha Shakyamuni et les habitant du monde de Saha (monde humain ou monde des vivants ou monde de l’endurance). Il a exprimé le vœu d’être le gardien de la juste cause et de secourir les gens de ce monde.
● L’image du bodhisattva sur le dos d’un éléphant blanc à 6 défenses représente le vœu ardent. Parmi les animaux dotés d’une force pour le transport, l’éléphant est le plus fort de tous. Il peut transporter les hommes et les animaux d’un endroit à un autre. Le bodhisattva Samantabhadra en fait de même, il fait le grand vœu de secourir les êtres humains, en les transportant de la rive de l’ignorance vers le bord de l’éveil. L’éléphant blanc signifie aussi que le bodhisattva, bien qu’il soit dans le monde plein d’impuretés pour secourir les êtres, n’est nullement sali et garde l’esprit pur. Les 6 défenses d’éléphant représentent les 6 moyens, les 6 pratiques des Bodhisattvas pour atteindre l’éveil (les six Paramitas).
Lire la suite... ● Le bodhisattva Samantabhadra a le grand vœu, consistant à faire toutes les bonnes actions nécessaires pour apporter le bonheur aux êtres vivants en les aidant à atteindre l’éveil insurpassable. Le vœu consiste aussi à atteindre l’éveil et secourir les gens. Ainsi tous ceux qui font le vœu de faire les bonnes actions et d’aider les autres à atteindre la rive de l’éveil sont appelés Bodhisattvas Samantabhadra.
● Depuis les innombrables existences passées, le bodhisattva Samantabhadra a ardemment réalisé les devoirs de Bodhisattva en venant à l’aide des gens à travers les 10 vœux :
1. Vénération de tous les bouddhas,
2. Louanges au Tathagata,
3. Offrandes universelles,
4. Repentance de ses mauvaises actions,
5. Réjouissance des bienfaits d’autrui.
6. Sollicitation de l’enseignement du Dharma,
7. Prière pour la présence de Bouddha sur Terre,
8. Persistance dans l’étude du Dharma,
9. Flexibilité dans l’aide aux personnes,
10. Partage des mérites à tout le monde.
Bouddha Amitabha
Deux statues du Bouddha Amitabha sont vénérées à la pagode Van Hanh : l’une est en bois de 40 cm de hauteur et accompagnée de deux statues de bodhisattvas Avalokiteshvara et Mahasthamaprapta8, se trouvant devant la statue du bouddha Shakyamuni dans salle de prières au premier étage du bâtiment principal (Point 7 sur le plan de visite; l’autre en porcelaine de 1m80 de hauteur, placée au fond du Jardin du repos des âmes (Point 5 sur le plan de visite).
● Le Bouddha Amitabha en compagnie des deux bodhisattvas Avalokiteshvara et Mahasthamaprapta sont en train d’accueillir tous les êtres qui désirent renaître dans la Terre Pure Félicité.
● Amitabha signifie lumière infinie (représentant un esprit très large et profond), vie infinie (moyens habiles ou expédients salvifiques), bienfaits infinis (immense délivrance).
● Le vœu du Bouddha Amitabha est immense, sa compassion est très profonde et la pratique du Dharma est très facile, ce qui fait que beaucoup de gens ont choisi cette discipline pour espérer renaître dans le monde Suprême de la Terre Pure. L’accès à ce monde permet de se libérer totalement du cycle de la renaissance.
Lire la suite... ● Selon le soutra du mahãyãna sur Vie-Infinie, avant d’atteindre l’éveil le Bouddha Amitabha était un roi qui avait suivi le chemin du culte sous l’égide du Bouddha à cette époque. Avec comme nom de baptême Phap Tang, pendant son apprentissage il a découvert 210 régions de Terre Pure et les pratiques de sérénité pour y parvenir ; il a émis 48 vœux aboutissant à la création d’un monde suprême et solennel afin de sauver tous les êtres qui invoquent son nom. Après d’innombrables existences d’apprentissage et de détermination vers la Terre Pure, le moine Phap Tang est devenu Bouddha Amitabha, depuis 10 existences, dans la région Suprême de la Terre Pure située à l’ouest d’un monde éloigné du monde de Saha d’environ 10000 mondes bouddhiques.
● Grâce aux 48 vœux grands et profonds, en particulier le vœu 18 : " Quand je deviendrai Bouddha je ferai en sorte que les êtres de toute part qui croient et émettent le désir de renaître dans mon monde n’auront qu’à réciter d’une à dix fois, d’une parfaite concentration d’esprit, Namo Amitabha Bouddha ; s’ils n’arrivent pas à renaître ainsi je n’atteindrai pas mon éveil". Après être devenu Bouddha (il y a 10 existences), en compagnie des bodhisattvas, il a accueilli au monde Suprême de la Terre Pure tous les êtres réunissant les trois critères : croyance, prière et pratique selon le Dharma.
Bodhisattva Avalokiteshvara
Trois statues du bodhisattva Avalokiteshvara sont vénérées à la pagode Van Hanh : l’une, en bois de 40 cm de hauteur, s’est placée dans salle de prières au premier étage du bâtiment principal (point 7 sur le plan de visite), à gauche du bouddha Amitabha, devant le bouddha Shakyamuni. L’autre, en granit de 1m50 de hauteur, sculptée à Yǒngkāng-Chine, s’est placée au milieu du grand bassin (point 6 sur le plan de visite). La troisième, sculptée en granit au Vietnam, se trouve dans le jardin botanique (à l’extérieur de la pagode, après le parking).
● Le bodhisattva Avalokiteshvara a la qualité de grande compassion, aimant tous les êtres comme une mère aime son enfant unique. Il est toujours à l’écoute des appels de détresse venant des endroits malheureux pour aller porter secours aux gens.
● On voit couramment la statue du Bodhisattva avec mille bras, mille yeux et onze têtes dont la tête supérieure supporte la statue de Bouddha. Il tient parfois une fleur de lotus rose ou une branche de filao et un pot d’eau bénite. Le nombre de ses bras exprime sa capacité de secourir dans toutes les situations.
● Parmi les onze têtes sur la statue, le Bodhisattva Avalokiteshvara porte neuf têtes de Bodhisattva, une tête d’un Bouddha et en dernier la tête du Bouddha Amitabha. Chaque groupe de trois têtes représente trois caractéristiques : compassion avec les gens qui souffrent, résolution à combattre le mal, joie avec le bien.
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● D’après le soutra Amitabha, le bodhisattva Avalokiteshvara est le garde à gauche du bouddha Amitabha, alors que le bodhisattva Mahasthamaprapta est le garde à droite, au secours du peuple dans le monde de Saha. Ils sont appelés les trois divinités de l’ouest et se trouvent officiellement dans la Terre Pure de l’ouest.
● Selon le soutra du Lotus, le bodhisattva Avalokiteshvara peut s’incarner sous 33 apparences, depuis Bouddha jusqu’à simple homme ou femme. Il utilise sans peur 14 forces pour sauver les êtres des fléaux ou répondre aux sollicitations légitimes des gens qui implorent son nom.
● D’après le soutra Suramgama, ce Bodhisattva possède le don de percevoir les cinq sens par son oreille. Ainsi il peut s’incarner sous différentes formes pour sauver les êtres surtout dans des situations où il y a le feu, l’eau, les démons féroces et armés.
Bodhisattva Mahasthamaprapta
La statue du bodhisattva Mahasthamaprapta, en bois de 40 cm de hauteur, s’est placée dans salle de prières au premier étage du bâtiment principal (point 7 sur le plan de visite), à droite du bouddha Amitabha, devant le bouddha Shakyamuni.
● Le bodhisattva Mahasthamaprapta (littéralement « arrivée d’une grande puissance », « celui qui a acquis une grande force ») a un très grand mérite pour les êtres dans ce monde (Samsara). Il est devenu bouddha dans une vie passée mais, par compassion immense pour tous les êtres humains, a fait librement le vœu de renaître, sous l’apparence d’un bodhisattva, afin d’aider le bouddha Amitabha à mener vers le salut les myriades d’humains qui souffrent.
● Le bodhisattva Mahasthamaprapta est encore nommé le bouddha cosmique, le bouddha de la grande persévérance, le bouddha de « lumière illimitée » …
● Le bodhisattva Mahasthamaprapta fait rayonner la lumière de l’esprit sur tous les êtres, dans les dix directions de l’univers, les délivrant de la souffrance et les menant à l’Eveil. Il utilise ses qualités de grande vaillance, de grande énergie, de grande compassion, pour subjuguer et aider les êtres en perdition dans ce monde (Samsara). D’une extrême persévérance, il repousse les afflictions et délivre les êtres sans jamais être fatigué. Il apparaît plein de lumière d’or rayonnant dans les dix directions de l’univers. Les êtres méritants peuvent voir l’éternel éclat de la lumière des bouddhas de toutes les directions de l’univers, c’est pourquoi il est également nommé le bouddha de « lumière illimitée ».
Lire la suite... ● Le bodhisattva Mahasthamaprapta est souvent présenté à la droite du bouddha Amitabha, témoignant qu’il est l’un des grands dans le groupe des Bodhisattvas.
● Le bodhisattva Avalokiteshvara incarne l’esprit de compassion infinie, le bodhisattva Mahasthamaprapta incarne le pouvoir de la sagesse, ce qui signifie que le fidèle pieux doit avoir une compassion et une sagesse parfaites pour pouvoir atteindre le salut.
● Selon le chapitre de la concentration d’esprit sur le bouddha par le Bodhisattva Mahasthamaprapta, dans le soutra Suramgama, lorsque ce grand Bodhisattva avait pris refuge auprès des Trois Joyaux, il fut parvenu à l’Illumination grâce à la récitation constante du nom du bouddha Amitabha en concentrant son esprit sur ce bouddha. C’est ainsi qu’il guide tous les êtres de ce monde (Samsara), qui évoquent avec foi et ferveur le nom du bouddha, vers la Terre Pure.
● L’idéal auquel aspire le bodhisattva est d’atteindre l’éveil mais de ne pas entrer au Nirvana tant que tous les êtres n’y seraient pas. Afin de réaliser cet idéal élevé, sur le chemin de l’éveil, les bodhisattvas ont tous émis leurs vœux. Le bodhisattva Mahasthamaprapta a promis d’aider tous les êtres de toutes les directions de l’univers, qui ont commis de très lourdes fautes et qui l’appelleraient à l’aide en récitant son nom avec foi et ferveur. Il fera son apparition pour les sauver et, à leur mort, les guider vers la Terre Pure pour qu’ils puissent y parvenir. C’est ainsi que se manifeste la compassion ultime du grand bodhisattva pour tous les êtres.
Bodhisattva Ksitigarbha
La statue du bodhisattva Ksitigarbha, de 1,50m de hauteur, sculptée à Yǒngkāng-Chine, se trouve à l’entrée du jardin du repos des âmes (point 5 sur le plan de visite).
● A propos de son nom, on peut trouver différentes interprétations dans les soutras : “solidité et profondeur”, “serein comme la terre, profond comme un endroit de stockage”, “trésor enfoui dans la terre”. En somme l’esprit peut contenir d’innombrables joyaux bouddhiques à distribuer partout pour que tout le monde reçoive des immenses bienfaits.
● Selon les livres sacrés, le bodhisattva Ksitigarbha a reçu du Bouddha la mission d’éduquer, de secourir tous les êtres sensibles des six mondes avec ce vœu : “Tant qu’il y a des gens malheureux en enfer je ne deviendrai pas Bouddha, je n’atteindrai le bodhi que quand j’aurai sauvé tout le monde”. C’est pour cela qu’il est surnommé le bodhisattva au Grand Vœu.
Lire la suite... ● Le bodhisattva apparaît dans le monde de Saha sous différentes formes pour secourir les êtres sensibles. Cependant on le connaît la plupart du temps comme un moine à l’aspect solennel avec un bâton à la main droite et une brillante pierre précieuse à la main gauche, la tête revêtue d’un nimbe, debout ou assis sur un lion sacré. Le lion sacré connaît tout de la terre et du ciel dès son apparition sur terre. Le bodhisattva sur le lion sacré montre qu’il a acquis la sérénité de l’esprit et dominé les méthodes contemplatives.
● On peut dire que le Bodhisattva Ksitigarbha est apparu dans le dur monde de Saha avec la résolution de secourir les êtres sensibles noyés dans l’océan de la renaissance pour les emmener sur la rive du Nirvana. Malgré toutes les difficultés rencontrées il persévère dans sa résolution de sauver les gens. Sa détermination est aussi solide qu’une grande montagne, ses bienfaits sont aussi profonds que l’océan.
Bodhisattva Skanda
Les deux statues du bodhisattva Shanda, de 1,80m de hauteur, sculptées en pierre bleue à Yǒngkāng-Chine, se trouvent à l’entrée du bâtiment principal (point 7 sur le plan de visite).
● Skanda est un des huit généraux des régions du sud, et aussi le premier des 32 officiers sous la direction des 4 rois célestes. Ce général est intelligent dès sa naissance, il a su se libérer très tôt des impuretés terrestres et a atteint la sérénité par la pratique ; il a reçu du Bouddha la mission de garder les trois régions de l’est, du sud et de l’ouest. Il a émis le vœu devant le Bouddha de protéger les gens qui pratiquent le Dharma et récitent les mantras, contre les dangers et les mauvaises influences dans leur pratique bouddhique.
● Par sa mission de protection des gens qui pratiquent le Dharma, il est aussi souvent appelé le bodhisattva de la protection du Dharma.
● Dans le bouddhisme du Grand Véhicule, Bodhisattva de la protection du Dharma (Dharmapala) désigne toutes les personnes qui protègent le Dharma.
Bodhi Dharma
● Moine bouddhiste originaire du sud de l'Inde, est considéré comme le fondateur en Chine de l'école Chán, courant de méditation (dhyāna) du Mahãyãna. Bodhidharma est le 28ème patriarche indien et le premier patriarche chinois
● Selon la légende Shaolin et Chan, en 475, il se rendait au monastère Shaolin, pour prêcher le Dharma selon la voie du bouddhisme mahāyāna. Mais les moines lui refusèrent l'accès. Il s'assit et fixa son regard sur le mur d'enceinte du monastère. Il y médite pendant 9 ans, en position Zazen. Il parvint (au moins de façon symbolique) à trouer le mur par son regard. Ce qui força le respect des moines et lui permit d'entrer. Il y développa l'enseignement Shaolin. Vers l'an 520, il quitta le monastère et resta en Chine, pour inaugurer le Zen.
Plan d
Agrandir le plan
• En avion :
De l'aéroport Nantes Atlantique :
- Prendre le taxi pour aller directement à la pagode (8km, 8 minutes)
- Ou prendre la navette pour aller à la gare de Nantes (11 km, 27 minutes) puis prendre le tramway (voir la suite ci-dessous).
• En train ou en tramway :
De la gare de Nantes :
- Prendre le tramway N°1, direction François Mitterand
- Descendre à la station Mendès France Bellevue
- Prendre ensuite le bus N° 91, direction Couëron
- Descendre à l'arrêt Moulinets (en face de la pagode)
• En voiture :
- Prendre le Périphérique Ouest
- Sortir Porte de Saint Herblain (Porte N° 31)
- La pagode se trouve à l'adresse 3 rue du Souvenir Français
• Parking
Parking gratuit aux alentours de la pagode.